Bamako, Mali – On Monday, Interpol issued an international arrest warrant, known as a Red Notice, for Karim Keita, the son of Mali’s former president, Ibrahim Boubacar Keita. The warrant is connected to the 2016 disappearance of an investigative journalist, judicial sources confirmed.
Sources close to the case indicated that the Red Notice for Keita, himself a powerful former legislator, was requested by an investigating judge in Bamako. Since the coup that ousted his father, Karim Keita has been residing in Abidjan, Côte d’Ivoire.
Another judicial source, speaking anonymously, stated that Malian authorities are aware of Karim Keita’s precise address in Abidjan and are seeking cooperation from Ivorian judicial authorities for his transfer to Mali. The source added that Interpol has already been provided with the former parliamentarian’s residence address. This well-informed source believes the request is likely to be met favorably by Ivorian officials.
Seeking the Truth in a Journalist’s Disappearance
Malian judicial authorities are awaiting Karim Keita’s presence to provide an explanation and be confronted with witnesses in the journalist’s disappearance case. Birama Touré, the investigative journalist, had been working for the Bamako weekly Le Sphinx in the months leading up to his disappearance. According to his family and the magazine’s director, Adama Drame, he has not been seen since January 29, 2016.
The magazine’s director claims Touré was working on a story that would have damaged Keita’s reputation and had approached him about it when he vanished. Both Drame’s and Touré’s families suspect he was abducted, tortured, and killed after several months in detention. Keita has consistently denied any involvement in the disappearance.
“We offer our full support to justice and hope that this action will be the beginning of the truth coming to light in this tragic affair,” stated Bandiougou Danté, president of the Malian Press House, in a press release.

Abuja, Nigeria – During a farewell audience with the outgoing Ambassador of the Sahrawi Arab Democratic Republic (SADR) to Nigeria, Malainine Sadik-Bachir, Nigerian President Muhammadu Buhari emphasized the enduring strength of relations between the two nations.

“I congratulate you on your successful tenure, during which the relationship between our two countries has further strengthened. I wish you the best in your future endeavors,” President Buhari stated.
Ambassador Sadik-Bachir reciprocated the sentiment, remarking on his positive experience serving in Nigeria and noting the significant improvement in bilateral ties during his time. He affirmed his commitment to continued collaboration with Nigeria for mutual benefit.

These affirmations from President Buhari and the departing SADR ambassador come at a notable time, as several French-speaking ECOWAS member states, including Côte d’Ivoire and Guinea, have recently opened consulates in Laayoune, the largest city in Western Sahara, signaling closer diplomatic ties with the Kingdom of Morocco.

Avec 46 voix sur 69, Aminata Touré est officiellement devenue, depuis ce mercredi 28 août, vice-présidente du Parlement du Land de Schleswig-Holstein, dans le nord de l’Allemagne. Elle est la première Afro-Allemande à occuper ce poste.

Un poste important où la jeune femme de 26 ans arrive avec de nombreuses ambitions et beaucoup de joie, comme elle l’écrit dans le tweet ci-dessous.

“Pour une société ouverte et égalitaire”

Avec ce poste, Aminata Touré, endosse donc un sacré costume ! En Allemagne, les parlements régionaux prennent des décisions importantes pour la police, les crèches, les universités, les transports…

Née en Allemagne de parents maliens, la jeune femme veut se battre pour une société ouverte et égalitaire. “Quand on regarde les chiffres, ce sont plus de 20% des personnes en Allemagne qui sont issues de l’immigration”, insiste-t-elle. “Je pense que quelque chose comme ça doit aussi se retrouver dans la politique parce que sinon certaines réalités de la vie ne seront pas reflétées.”

Allemande ? Malienne ? Les deux !

La vie d’Aminata Touré, son parcours, est un mélange de culture allemande, le pays où elle a grandi, et du Mali, le pays de ses parents et ses racines. “J’ai toujours eu les deux mondes en moi : l’origine de mes parents – le Mali ; et le pays où je vis – l’Allemagne”, confie-t-elle. “À un moment donné, je ne voulais plus avoir à me décider pour un des deux pays. Alors j’utilise un terme inventé par un mouvement féministe de femmes noires, ici en Allemagne : Afro-Allemand.”

Sûre d’elle, combative, comme on la décrit souvent dans la presse ou dans le milieu politique, Aminata Touré a étudié la politique et la philosophie. Un stage auprès d’un commissaire aux réfugiés de sa région fini de la convaincre de se lancer en politique. Aujourd’hui elle veut se battre pour que les réfugiés soient mieux et plus vite intégrés. “Je ne pense pas qu’une forme de politique répressive dans le domaine de l’asile amène les gens à se dire : Ok, je ne vais pas fuir en Allemagne, ou dans un autre pays maintenant, parce que la législation est ainsi. La loi ne change rien, la misère est encore là.”

Egalité hommes-femmes

Aminata Touré veut aussi faire avancer l’égalité hommes-femmes en Allemagne et en politique. Elle s’affiche aussi clairement contre l’extrémisme : qu’il s’agisse de l’islamisme ou de l’extrême droite. Le début d’un combat pour la démocratie comme elle le répète souvent. Un combat que ses parents, qui ont longtemps eu peur de se faire expulser d’Allemagne, ont suivi, mercredi, depuis les tribunes du parlement régional, lors de l’élection.

Aminata Touré restera à ce poste pour deux ans et demi environ, jusqu’en 2022, lors des prochaines élections régionales dans sa région.

Avec DW