Histoire
Princess Guimbi Ouattara: The 19th-Century Heroine Who Saved Her Burkina Faso City Through Diplomacy

A Legacy of Powerful African Women
Africa’s history is rich with influential women who championed the defenseless and protected the vulnerable, from Queen Nzingha to the fearless Yaa Asantewaa. Among these remarkable figures stands Princess Guimbi Ouattara, a pivotal heroine in Burkina Faso’s history, renowned for her diplomacy and leadership in safeguarding Bobo-Dioulasso during the 19th century.
Early Life and Resilience
Born around 1836 in the Kong kingdom, Guimbi was the daughter of King Bakomi of the Ouattara dynasty in Bobo-Dioulasso. Orphaned at three after her father’s death, she grew up in Kong and faced personal hardships, including being widowed three times by age 15. Despite these challenges and having no children, Guimbi’s cosmopolitan spirit and leadership qualities shone brightly.
A Diplomatic Leader
Guimbi was celebrated for two defining traits: her hospitality and her diplomatic acumen. She maintained a small army to protect her people and treated her servants with care, earning widespread respect. When French explorers arrived in her region, she welcomed and sheltered them, risking the disapproval of her community. Some viewed this as a strategic move to avoid conflict and preserve her people’s way of life, while others saw her as a compassionate leader. French explorers praised her kindness and leadership, holding her in high esteem.
Defending Bobo-Dioulasso
In the late 19th century, Bobo-Dioulasso faced threats from southern invaders. As a democratic state without a standing army, it relied on Kong for support. Guimbi, a princess of Kong, answered the call. She not only repelled the invaders but also skillfully prevented Samory Touré, a powerful Guinean king, from attacking Kong.
Samory, believing Kong was collaborating with the French, threatened to destroy the Ouattara dynasty. Guimbi cleverly welcomed him with warm hospitality, offering drinks that, according to legend, may have been enchanted. Her diplomacy shifted Samory’s intentions, leading him to pursue peace and redirect his aggression toward a mutual enemy, the Tiefo people. Through these actions, Guimbi saved Bobo-Dioulasso from destruction.
A Lasting Legacy
For her extraordinary contributions, a mausoleum was built in Guimbi’s honor, cementing her status as one of Burkina Faso’s epic heroines. Her legacy as a protector, diplomat, and compassionate leader continues to inspire.
Histoire
Le tabou de la traite arabo-musulmane des Africains : 14 siècles d’esclavage et 17 millions de victimes

Tandis que l’on aborde régulièrement la traite transatlantique organisée par les Européens entre le 16e et le 19e siècle, la traite trans-saharienne et orientale orchestrée par le monde arabo-musulman pendant plus de 13 siècles constitue un sujet relativement méconnu, qui reste encore tabou sur le continent africain malgré son impact considérable sur les populations noires.
La traite des Noirs par les Arabes commença en 652 après J.-C., lorsque le général Abdallah ben Sayd imposa à Khalidurat, souverain du royaume de Nubie – un territoire situé entre le sud de l’Égypte et le nord du Soudan d’aujourd’hui –, la livraison de plus de 300 esclaves par an à travers la mise en place d’un traité appelé bakht.
Dès lors, le commerce des esclaves noirs ne cessa de s’amplifier, gagnant une large part de l’Afrique. Il finira par s’étendre de la côte ouest du continent jusqu’à l’océan Indien, en passant par la mer Rouge.
Un système de traite à grande échelle
Bien qu’il soit difficile de donner des chiffres précis quant au nombre des victimes de ce sinistre trafic, plusieurs chercheurs comme Salah Trabelsi, Tidiane N’Diaye ou Malek Chebel, s’appuyant sur des documents d’époque ainsi que les travaux plus récents d’historiens comme Ralph Austen et Paul Bairoch, estiment que le nombre d’esclaves noirs concernés par la traite arabo-musulmane – également appelée traite trans-saharienne et orientale – serait compris en 15 et 17 millions.
Sans compter les victimes collatérales tuées dans les combats pendant les rapts, et les captifs blessés ou jugés trop faibles pour être déportés qui étaient exécutés sur place.
Selon Tidiane N’Diaye – anthropologue et écrivain franco-sénégalais, spécialiste des civilisations africaines et auteur du livre Le génocide voilé qui s’intéresse à la traite trans-saharienne et orientale –, pour une personne déportée, trois ou quatre autres étaient tuées.

La proportion d’esclaves noirs déportés dans le cadre de la traite arabo-musulmane serait d’ailleurs très supérieure à celle de la traite transatlantique organisée par les Européens entre le 16e et le 19e siècle, dans le cadre de laquelle les historiens estiment qu’entre 9 et 11 millions de personnes furent réduites en esclavage pour être acheminées vers les Amériques.
Dès le début de la conquête arabo-musulmane et au fur et à mesure de l’extension des territoires placés sous le contrôle des troupes du califat islamique, l’esclavage fut un véritable pilier qui structurait l’ensemble de la société et revêtait une importance capitale sur le plan économique.
Bien qu’ils furent nettement plus nombreux à être réduits en esclavage, et ce pendant une période qui s’étendit sur plus de 13 siècles, les peuples noirs ne furent d’ailleurs pas les seuls à être asservis par les musulmans puisque l’on estime que plus d’un million d’Européens furent capturés par les corsaires barbaresques qui sillonnaient la mer Méditerranée entre le 16e et le 19e siècle. Bien avant eux, les Slaves furent aussi réduits en esclavage et acheminés en masse vers les territoires musulmans.
Toutefois, l’amplitude spatio-temporelle et le nombre de victimes générées par la traite trans-saharienne et orientale semble sans commune mesure. De plus, l’asservissement des populations noires sera légitimé par l’émergence des premières théories raciales de la part d’érudits musulmans respectés dont la pensée faisait largement autorité comme Ibn Khaldoun (1332-1406).
Ce dernier mettra ainsi en avant le degré inférieur d’humanité des peuples noirs, allant jusqu’à les qualifier d’anthropophages et déclarant que « les nations nègres sont en règle générale dociles à l’esclavage parce qu’elles ont des attributs tout à fait voisins de ceux des animaux les plus stupides ».
Une manière de justifier l’esclavage des Noirs qui permettra d’ailleurs, dans certains cas, de contourner l’interdiction d’asservir d’autres musulmans stipulée par le calife Omar (581-644) – certains esclaves noirs capturés par les Arabes étant parfois eux-mêmes de confession musulmane.

Une forme de génocide à peine voilé
Après avoir été capturés, les Noirs d’Afrique de l’Ouest entamaient ensuite un long périple à travers le désert du Sahara afin de rejoindre les marchés d’esclaves du Maghreb et du bassin du Nil.
Réalisée dans des conditions épouvantables, la traversée des étendues arides du Sahara durait entre deux et trois mois, causant la mort de 20 à 30 % des captifs.
Mais des millions de Noirs razziés au sud du Nil et de la corne de l’Afrique furent également déportés vers l’Inde et la péninsule Arabique en passant par la mer Rouge et l’océan Indien. La côte orientale de l’Afrique fut en effet un des terrains de chasse favoris des négriers arabes qui y installèrent plusieurs comptoirs, dont celui de Zanzibar.

En outre, une fois arrivés à destination, la plupart des mâles étaient castrés dans des « ateliers spécialisés » – une mutilation terrible qui entraînait une effroyable mortalité parmi les captifs.
Selon Tidiane N’diaye, il s’agirait même d’un véritable génocide : incapables d’enfanter, les populations déplacées étaient ainsi vouée à s’éteindre.
C’est pourquoi on trouve désormais très peu de descendants des esclaves noirs dans les sociétés du monde arabe, à l’inverse du Brésil, des États-Unis ou des îles de la Caraïbe qui abriteraient environ 70 millions de descendants des anciens esclaves africains contre à peine 1 million dans les pays arabes.
« Le sort qui était réservé en fait aux captifs africains apparaît aujourd’hui avec le recul, comme une sorte d’extinction ethnique à terme, mais programmée par castrations massives. On sait aujourd’hui qu’ils ont pratiquement tous disparu, en dépit des masses énormes d’Africains déportés dans les pays arabo-musulmans », explique Tidiane N’Diaye.

Un phénomène qui perdure encore aujourd’hui
Selon le chercheur, il resterait encore plusieurs dizaines de millions de personnes asservies dans le monde à l’heure actuelle, dont une grande partie dans le monde arabo-musulman où l’esclavage perdurerait de fait dans certains pays, notamment en Mauritanie (où l’esclavage n’a été officiellement aboli qu’en 1980), au Liban, en Libye, en Arabie Saoudite (où l’esclavage était légal jusqu’en 1962) et dans les pays du Golfe.
« Ce qui se passe en Libye aujourd’hui avec des marchés d’esclaves africains, c’est tout simplement une sorte de continuité dans le traitement que les arabo-musulmans réservaient aux Africains. »
« Les étudiants africains qui vivent au Maghreb sont traités souvent d’une façon assez ignoble. Des servantes africaines se voient confisquer leur passeport au Liban ou ailleurs », souligne ainsi Tidiane N’Diaye.

Bien que certains intellectuels et historiens africains courageux se soient déjà intéressés à ce chapitre méconnu du Continent noir, la traite trans-saharienne et orientale reste encore un sujet tabou dans de nombreuses sociétés africaines.
Tidiane N’Diaye parle même « d’amnésie volontaire de la part des élites noires sur la question », expliquant que « beaucoup de chercheurs ont encore du mal à passer d’une vision mémorielle affective de cette histoire – évidemment pour des question de solidarité religieuse –, à une approche distanciée et scientifique d’une histoire qui ne traite que des faits avérés ».
Il affirme pourtant la nécessité de faire un travail de mémoire « pour que les horreurs du passé ne tombent jamais dans l’oubli ».
« S’il y eut en Occident tous ces mouvements abolitionnistes pour mettre fin à la traite transatlantique et, plus tard, contre le crime trans-saharien et oriental, on ne trouve nulle trace d’initiatives équivalentes dans le monde arabo-musulman, ni aucune repentance jusqu’à ce jour. »
« Il n’y a pas de degrés dans l’horreur, ni de monopole de la souffrance ; mais la page devrait être écrite », conclut l’anthropologue.
via TheEpochtimes
CULTURE
Ces stars hollywoodiennes qui ont célébré le Nouvel An 2019 au Ghana

Peu de temps avant Noël, l’acteur germano-germano-allemand Boris Kodjoe a annoncé qu’il envahirait le Ghana avec certaines des plus grandes célébrités du monde. Eh bien, il l’a fait, et voir leurs photos sur les médias sociaux prouve qu’ils se sont bien amusés.
« Le gouvernement ghanéen a mis sur pied le festival » Full Circle Festival « afin de rendre hommage à ses ancêtres en célébrant le patrimoine et l’héritage générationnel du pays ».
À Washington, DC, en septembre 2018, la présidente du Ghana, Nana Akufo-Addo, a déclaré et officiellement lancé «l’Année du retour, Ghana 2019» pour les Africains de la diaspora, donnant ainsi un nouvel élan à la quête des Africains du continent avec leurs frères sœurs de la diaspora
La décision de faire venir ces célébrités au Ghana s’inscrivait dans le cadre de son « Année du retour 2019 pour les diasporans », qui vise à inviter les Afro-Américains et la diaspora noire à revenir dans leur pays d’origine. Ce voyage des célébrités marque le premier événement de « L’année du retour 2019 ».
Voici quelques-unes des célébrités qui ont visité le Ghana avec Boris et ce qu’elles ont fait pendant leur séjour:





Boris Kodjoe, explique le but du festival Full Circle
Source: Pulse.com.gh
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