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CULTURE

7 grandes femmes qui ont marqué la littérature africaine

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Lorsqu’on évoque les grands noms de la littérature Africaine, il est souvent question d’hommes : Leopold Sedar Senghor, Chinua Achebe, Ahmadou Kourouma, Amadou Hampaté Ba, etc. Mais qu’en est-il des femmes ? Comme le souligne Hugo Bréant dans De la littérature féminine africaine aux écrivaines d’Afrique , parler des écrivaines africaines, c’est généralement mettre en lumière une exceptionnalité.

Bien que moins connue par rapport à ses auteurs masculins, la littérature Africaine possède elle aussi ses grands noms du côté des femmes. Arborant un style et des thématiques différents, ces grandes auteures de la littérature Africaine possèdent néanmoins un point commun : elles brisent les tabous. Elles écrivent, et d’un seul trait tracent l’histoire entière.

Voici le portrait de sept grandes femmes qui ont marqué la littérature africaine.

1 – Mariama Bâ

Une si longue lettre . Le titre à lui seul suffit pour décrire l’ampleur de l’impact de ce livre sur la littérature Africaine. Même ceux qui ne l’ont jamais lu le connaissent au moins de nom. Et pour cause, on ne peut échapper à ce livre : il était omniprésent. Un roman culte et saisissant qui constitue pour moi l’un des meilleurs livres de littérature africaine de tous les temps.

Cette œuvre, on la doit à Mariama Bâ. Née à Dakar en 1929, Mariama est confrontée très tôt aux réalités de la vie. Elle perd sa mère alors qu’elle est encore enfant et est alors envoyée chez sa grand mère.

Très douée à l’école et particulièrement en lettres, la petite Bâ enchaîne les bons résultats, décrochant son certificat d’études primaires à 14 ans (l’inscription à l’école n’était pas aussi précoce à l’époque) avant d’intégrer l’école normale de Rufisque d’où elle sortira en 1943 avec son diplôme d’enseignante en poche.
Ce n’est qu’en 1979 que Mariama Bâ décide de dégainer la plume avec « Une si longue lettre ». Véritable ode à la femme Africaine, le livre se présente comme une série de lettres écrites par Ramatoulaye à son amie Aïssatou suite au décès de son mari. Anéantie et esseulée, Ramatoulaye partage ses ressentiments et ses états d’âme tout en brossant le portrait pessimiste d’une société sénégalaise et de la place qu’elle accorde à ses femmes.

Premier roman, premier succès. Le livre cartonne, d’abord au Sénégal puis s’étend dans les autres pays se dotant au passage d’une traduction dans de nombreuses langues. Les prix ne se firent pas attendre longtemps, en 1980, « une si longue lettre » remporte le prix Noma à la foire du livre de Francfort.
Mais Mariama Bâ n’est pas du genre à se reposer sur ses lauriers. Elle trempe une nouvelle fois sa plume et écrit son nouveau roman qu’elle nomme « le chant écarlate« . Le livre paraîtra en Novembre 1981 mais l’auteure n’aura malheureusement pas l’occasion de voir éclore son oeuvre : le 17 Août 1981 à Dakar à l’âge de 52 ans, Mariama Bâ s’éteint des suites d’un cancer.

Sa courte carrière n’aura duré que 2 ans, pourtant l’impact de ses écrits perdure encore aujourd’hui. Fer de lance de la cause féminine engagée dans bon nombre d’associations prônant l’éducation et le droit des femmes, Mariama Bâ est sans conteste l’une des pionnières de la littérature Africaine francophone, inspirant des centaines d’auteures par la suite à prendre la plume pour exprimer leurs idées.

Une école pour fille située sur l’île de Gorée a été nommée en sa mémoire.


Soure : laviesenegalaise

Ce sont toutes les familles, riches ou pauvres, unies ou déchirées, conscientes ou irréfléchies qui constituent la Nation. La réussite d’une nation passe irrémédiablement par la famille.
Mariama Bâ

2 – Aminata Sow Fall


ⓒ Aminata Sow Fall

Aminata Sow Fall est née en 1941 à Saint-Louis. Elle fréquente le lycée Faidherbe puis le lycée Van Vo, aujourd’hui renommé Lamine Gueye avant de se rendre en France où elle prépare une licence de lettres modernes. Elle se marie en 1963 puis rentre au Sénégal où elle y travaillera en tant qu’enseignante.

En 1976, elle publie son premier roman « le revenant« , aux nouvelles éditions Africaines. C’est l’histoire de Bakar, un modeste employé de postes qui, devant la pression de son entourage, s’improvisera détourneur de fond dans la boîte de son employeur.

Mais si le nom d’Aminata Sow Fall n’est pas inconnu à la plupart d’entre nous, c’est bien à cause de son roman paru 3 ans plus tard : « la grève des bàttu« , qui lui a d’ailleurs valu le grand prix littérature d’Afrique noire en 1980. Le bàttu est un mot d’origine Wolof qui désigne cet ustensile qui sert de sébile aux mendiants. Par extension, il désigne les mendiants eux-mêmes.

La grève des bàttu , c’est l’histoire d’une révolte, celle des talibés face à un homme politique qui souhaite les expulser de la ville. 38 ans après la parution de ce roman, cette thématique est encore d’actualité à quelques détails près.

Aminata Fall a aujourd’hui 76 ans mais sa passion pour l’écriture n’a, elle, pas pris une ride. En 2017, celle qu’Alain Mabanckou considère comme la plus grande romancière africaine, nous dévoile son dernier chef d’oeuvre en date L’empire du mensonge.

De la fondation de la maison d’édition Khoudia au centre international d’études, de recherches et de réactivation sur la littérature, les arts et la culture à Saint-Louis en passant par le Bureau africain pour la défense des libertés de l’écrivain à Dakar, la vie d’Aminata Sow est une lutte perpétuelle pour faire briller cet art qui jusqu’aujourd’hui peine encore à s’émanciper totalement.

La culture est la nourriture la plus noble, elle nous élève au dessus des petits instincts matériels.
Aminata Sow Fall
Quittons un peu le Sénégal et rendons nous à Douala, au Cameroun.

3 – Calixthe Beyala

C’est dans cette ville que naquit en 1961, Calixthe Beyala, d’un père Bamiléké et d’une mère Béti. Les parents de Calixthe se séparent peu après sa naissance, comme Mariama Bâ, son éducation est alors confiée à sa grand-mère.


Source : Paris Match

Elle connaîtra une enfance difficile marquée par la pauvreté, sa sœur aînée étant la seule à pourvoir aux besoins de la famille. Calixthe arrive tout de même à poursuivre sa scolarité jusqu’à l’âge de 17 ans où elle immigre en France et décroche son baccalauréat G2, se mariant au passage. Elle se lance ensuite dans des études de gestion et de lettres.

Son premier livre, « C’est le soleil qui m’a brûlée« , est publié en 1987. C’est le début d’une grande carrière.

Calixthe Beyala enchaîne alors les prix et les distinctions: Grand prix littéraire d’Afrique Noire en 1993 avec Maman a un amant« , prix François-Mauriac de l’académie Française ainsi que le prix tropiques pour Assèze l’Africaine l’année suivante. Elle décroche en 1996 le Grand prix de l’académie Française avec Les honneurs perdus puis deux ans plus tard, le Grand prix de l’UNICEF pour la petite fille du réverbère.

En parallèle de sa carrière d’écrivain à succès, Calixthe milita pour la cause des femmes, la Francophonie et les droits des Minorités Visibles à travers le Collectif Egalité dont elle est la porte parole.

Vous verrez : mes mots à moi tressautent et cliquettent comme des chaînes. Des mots qui détonnent, déglinguent, dévissent, culbutent, torturent ! Des mots qui fessent, giflent, cassent et broient ! Que celui qui se sent mal à l’aise passe sa route.
Calixthe Beyala

4 – Fatou Diome


ⓒ Clique Tv

Fatou Diome est née en 1968 sur l’île de Niodor au Sénégal. Comme cela semble être la tradition chez les grandes auteures Africaines, Fatou Diome est élevée par sa grand-mère.

Véritable dissidente, Fatou décide elle même d’aller à l’école, chose peu courante pour l’époque et se passionne pour la littérature francophone.

Cette passion l’amènera naturellement à s’essayer à l’art de l’écriture. En 2001, paraît La préférence nationale , un recueil composé de six nouvelles qui marque l’entrée de Fatou Diome dans le cercle des auteurs.

C’est en 2003 qu’elle accède à la notoriété internationale avec son premier roman, Le ventre de l’Atlantique qui aborde l’épineux problème de l’émigration.

Le livre remporte le prix des hémisphères Chantal Lapicque la même année puis reçoit deux ans plus tard, le LiBeraturpreis, un prix décerné chaque année par un comité de lectrices à une écrivaine originaire d’Afrique, d’Asie ou d’Amérique Latine. Elle publiera ensuite plusieurs écrits tels que Ketala en 2006, celles qui attendent en 2010 ou encore Marianne porte plainte en 2017.

Fatou Diome est également connue pour son engagement et son franc-parler sur les plateaux télévisés comme lors de l’émission Ce soir où jamais consacrée aux migrants ou encore pour ses altercations avec la présidente du Front National, Marine le Pen.

On voit les pauvres qui se déplacent, on ne voit pas les riches qui pillent nos pays
Fatou Diome

5 – Chimamanda Ngozi Adichie

Chimamanda Ngozi Achidie est sans doute l’un des phénomènes littéraires africains de ces dernières années.


ⓒ No 7

Née en 1977 à Enugu au Nigéria, Chimamanda quitte son pays à l’âge de 19 ans pour rejoindre celui de l’oncle Ben. Elle intègre l’université Drexel de Philadelphie puis l’Eastern Connecticut State University où elle poursuit des études en communication et sciences politiques. Elle est titulaire d’un Master en création littéraire et d’un M.A (maîtrise des arts) d’études Africaines.

Son premier contact avec le monde de la littérature se fait en 2003 à travers L’hibiscus pourpre, un roman encensé par la critique et lauréat du Commonwealth Writers’ Prize en 2005.

Mais le succès ne s’arrête pas là pour Chimamanda. Trois ans plus tard est publié L’autre moitié du soleil, un roman à l’histoire poignante traitant de la guerre du Biafra qui remportera l’Orange Prize for Fiction l’année suivante.

Son roman Americanah paru en 2013 et lauréat du National Book Critics Circle Fiction award sera adapté au cinéma avec Lupita Nyong’o dans le rôle principal.

Aujourd’hui, la notorieté de Chimamanda Ngozi Adichie dépasse le cadre du livre. Féministe engagée, elle est l’auteure de la fameuse phrase Nous devrions tous être féministes, prononcé en 2012 lors d’une conférence TED qui sera reprise par des millions de personnes à travers le monde dont des célébrités telles que Beyoncé et Rihanna.

Je veux être qui je suis, sans avoir à me conformer à des modèles, à ce que la societé, voudrait que je sois.
Chimamanda Ngozi Adichie

6- Ken Bugul


ⓒ Lucas Olivet

Personne n’en veut, c’est le surnom qu’a choisi Marietou Mbaye pour signer ses œuvres. Née en 1947 dans le Ndoucoumane, Ken Bugul est une romancière sénégalaise dont la carrière débute avec une trilogie aux allures d’autobiographie : Le baobab fou en 1984 puis cendres et braises et riwan ou le chemin de sable respectivement en 1994 et 1999.

Ce dernier roman qui conclut cette trilogie lui vaudra une reconnaissance mondiale en remportant le prestigieux Grand prix littéraire d’Afrique Noire de 1999.

La bibliographie de Ken Bugul est à l’image de son parcours qu’illustre parfaitement son pseudo : un parcours chaotique parsemé de douleurs et de désillusions.

Oui car la vie de Ken Bugul n’a pas été toute rose : un père aveugle âgé de 85 ans à sa naissance, une mère qui l’abandonne alors qu’elle a cinq ans, un premier mariage cauchemardesque en France et un an et demi à traîner dans la rue, pour ne citer que ceux-là.

Et c’est ce qui rend cette auteure si exceptionnelle : elle a toujours su se relever de ses chutes.

La vie, c’est une bonne dose de folie et beaucoup d’humilité. La folie n’est pas négative. Elle permet de se libérer. L’humilité est essentielle. Être humble, c’est être attentif au monde, à ce qui nous entoure. Et garder tous ses sens en éveil.
Ken Bugul

7- Leonora Miano


Source : France Culture

Leonora Miano, née le 12 Mars 1973 à Douala, est une écrivaine camerounaise au parcours atypique.

Elle fait mal dès le début avec son premier livre l’intérieur de la nuit qui est très bien accueilli par la critique et qui rafle à lui seul six prix dont le prix du premier roman de femme en 2006 et le prix de l’excellence camerounaise en 2007.

Preuve que ce n’était pas le coup du hasard, son second roman contours du jour qui vient remporte le célèbre prix goncourt des lycéens.

Daniel S. Larangé, chercheur et enseignant pluridisplicinaire français, qualifiera le style de Leonora Miano de littérature afropéenne du fait de la particularité de l’auteure à juxtaposer les deux cultures.

Très engagée, Miano remporte le prix Fémina en 2013, prix attribué chaque année par un jury exclusivement féminin, pour son roman La saison de l’ombre et qui traite, à travers un récit poignant et saisissant, du début de la traite des noirs.

Le souci principal en Afrique est celui d’une conscience de soi dégradée suite à la Traite négrière.
Leonora Miano

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CULTURE

Koyo Kouoh, Trailblazing Art Curator and Champion of African Creativity, Dies at 57

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May 12, 2025 | AfroRadar.com

The global art community is reeling from the sudden loss of Koyo Kouoh, the visionary Cameroonian-Swiss curator whose transformative work elevated African contemporary art to new heights. Kouoh, who passed away on May 10, 2025, in Basel, Switzerland, at the age of 57, was a towering figure in the art world, celebrated for her intellectual rigor, passion, and unwavering commitment to amplifying African voices. Her death, attributed to a recently diagnosed cancer, comes just months after her historic appointment as the first African woman to curate the 2026 Venice Biennale, a milestone that underscored her profound influence.

Born in Douala, Cameroon, in 1967, Kouoh’s journey was one of resilience and reinvention. Raised in Cameroon before moving to Zurich, Switzerland, at age 13, she initially studied banking and business administration. However, frustrated by anti-Black racism in Europe, she returned to Africa in 1996, settling in Dakar, Senegal, where she found her calling in the vibrant art scene. There, she founded RAW Material Company in 2008, a groundbreaking art center that became a beacon for contemporary African art, fostering exhibitions, residencies, and critical discourse.

Kouoh’s impact extended far beyond Dakar. In 2019, she took the helm of the Zeitz Museum of Contemporary Art Africa (Zeitz MOCAA) in Cape Town, South Africa, during a period of institutional crisis. Under her leadership, the museum emerged as a global platform for African artists, with landmark exhibitions like When We See Us: A Century of Black Figuration in Painting (2022), which showcased 156 artists from Africa and its diaspora and is currently on view in Brussels. Her curatorial approach, which emphasized solo retrospectives and Pan-African narratives, redefined how African art is perceived, challenging Western-centric frameworks and celebrating Black self-expression.

“Koyo was not just a curator; she was an institution builder,” said Oluremi C. Onabanjo, associate curator of photography at the Museum of Modern Art. “She enlivened a sense of possibility for a generation of African curators across the globe.” Kouoh’s global reach was evident in her contributions to prestigious events like Documenta (2007, 2012), EVA International (2016), and the Carnegie International (2018), as well as her role in shaping the 1:54 Contemporary African Art Fair’s educational program.

Her appointment to curate the 2026 Venice Biennale, announced in December 2024, was a historic moment. As the second African-born curator to lead the world’s most prestigious art exhibition, following Okwui Enwezor in 2015, Kouoh was poised to bring her bold vision to a global stage. She was set to unveil the exhibition’s title and theme on May 20, 2025, a presentation now shrouded in uncertainty following her passing. The Biennale’s organizers expressed their grief, stating, “Her passing leaves an immense void in the world of contemporary art and in the international community of artists, curators, and scholars who had the privilege of knowing and admiring her extraordinary human and intellectual commitment.”

Kouoh’s legacy is also deeply personal. A mother of four—having given birth to one son and adopted three other children—she spoke of her transformative experiences in Switzerland and her spiritual beliefs rooted in African ancestral traditions. In a recent Financial Times interview, she reflected, “I do believe in life after death, because I come from an ancestral Black education where we believe in parallel lives and realities… I believe in energies—living or dead—and in cosmic strength.” Her love for Dakar remained unwavering, a city she credited with shaping her professional identity. “Dakar made me who I am today,” she said.

Tributes have poured in from across the globe. South African artist Candice Breitz called Kouoh “magnificently intelligent, endlessly energetic, and formidably elegant,” while Nigerian artist Otobong Nkanga described her as a source of “warmth, generosity, and brilliance.” Italian Prime Minister Giorgia Meloni noted that her death “leaves a void in the world of contemporary art.” On X, users expressed shock and sorrow, with one post stating, “A visionary curator, cultural leader, and unwavering advocate for contemporary African art. Her legacy reshaped the global art world.”

As the art world mourns, Kouoh’s contributions endure through the institutions she built, the artists she championed, and the narratives she reshaped. Zeitz MOCAA has announced a temporary closure out of respect, and the future of the 2026 Venice Biennale remains uncertain. Yet, as Kouoh herself believed, her energy will continue to resonate, inspiring generations to come.

Rest in power, Koyo Kouoh.

AfroRadar.com is dedicated to celebrating African excellence and amplifying stories that shape the continent’s cultural landscape. For more follow us on X @AfroRadar.

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CINEMA

Ayra Starr and Richard Mofe-Damijo Join Star-Studded Cast of Children of Blood and Bone

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A Milestone for African Representation in Hollywood.

The forthcoming film adaptation of Tomi Adeyemi’s acclaimed novel, “Children of Blood and Bone,” has recently expanded its ensemble with the inclusion of Nigerian talents Ayra Starr and Richard Mofe-Damijo (RMD). This development underscores the production’s dedication to authentic representation, reflecting the story’s rich cultural origins.

Ayra Starr’s Cinematic Debut

Ayra Starr, celebrated for her dynamic presence in the Afrobeats music scene, is set to make her cinematic debut with this project. Her transition from music to film signifies a notable expansion of her artistic repertoire. Starr’s involvement not only highlights her versatility but also brings a fresh perspective to the film, potentially attracting a broader audience. 

Richard Mofe-Damijo’s Esteemed Participation

Joining the cast is Richard Mofe-Damijo, affectionately known as RMD, a stalwart of Nigerian cinema with a career spanning several decades. His participation adds depth to the film, given his extensive experience and esteemed status in Nollywood. RMD’s involvement is anticipated to enrich the narrative with authenticity and gravitas. 

A Stellar Ensemble Cast

The film boasts an impressive array of talent, including:

• Thuso Mbedu as Zélie

• Tosin Cole as Tzain

• Amandla Stenberg as Princess Amari

• Damson Idris as Prince Inan

• Chiwetel Ejiofor as King Saran

• Viola Davis as Mama Agba

• Idris Elba as Lekan

• Cynthia Erivo as Admiral Kaea

• Lashana Lynch as Jumoke

• Regina King as Queen Nehanda

This ensemble reflects a concerted effort to assemble a diverse and talented group of actors, enhancing the film’s potential to resonate with audiences globally. 

Narrative and Cultural Significance

“Children of Blood and Bone” is set in the mythical land of Orïsha and follows Zélie’s quest to restore magic to her people following its eradication by a tyrannical king. The narrative draws heavily from West African mythology, offering a rich tapestry of cultural references that are integral to the story’s depth. The inclusion of Nigerian actors like Starr and Mofe-Damijo is a strategic move to honor these cultural roots, providing authenticity to the portrayal of Orïsha’s world.

Production Timeline

Directed by Gina Prince-Bythewood, known for her work on “The Woman King,” the film is currently in pre-production, with principal photography slated to commence later this year. The release is tentatively scheduled for early 2027, with filming locations spanning various regions to capture the diverse landscapes envisioned in the novel. 

Implications for Representation in Cinema

The casting choices in “Children of Blood and Bone” signify a progressive shift in Hollywood’s approach to storytelling, emphasizing the importance of cultural authenticity and representation. By integrating actors who share a cultural lineage with the source material, the film aims to deliver a narrative that is both genuine and resonant. This approach not only enriches the storytelling but also sets a precedent for future adaptations of culturally significant works.

In summary, the addition of Ayra Starr and Richard Mofe-Damijo to the “Children of Blood and Bone” cast enhances the film’s commitment to authenticity and diversity. Their involvement, alongside a stellar ensemble, positions the adaptation to be a landmark in cinematic representation, offering audiences a richly woven tale that honors its cultural origins.

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CULTURE

Les rappeurs Young Thug et Gunna ont payé les cautions de 30 détenus à atlanta

payé les cautions de 30 détenus à atlanta

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Agacés par la surpopulation carcérale, les deux rappeurs ont décidé de venir en aide aux prisonniers incarcérés pour des charges mineures.

Young Thug et Gunna se sont mobilisés pour venir en aide à des détenus. Ces derniers étaient enfermés dans une des pires prisons de l’État de Géorgie. Ils ont donc décidé de payer les cautions de 30 d’entre eux pour qu’ils recouvrent leur liberté, rapportait WSB-TV le 26 avril.

La prison du comté de Fulton, dans l’État de Géorgie, est tristement célèbre pour sa surpopulation. L’établissement est tellement plein qu’il comptait 400 détenus en trop au début de l’année. Plusieurs prisonniers ayant écopé de peines mineures auraient pu ne pas finir derrière les barreaux si seulement ils avaient l’argent nécessaire pour payer leur caution. C’est là que Thugger et Gunna sont intervenus.ADVERTISING

« On s’est juste réveillés et on est allés à la prison avec l’avocat et les sociétés qui gèrent les cautions, et nous avons fait sortir autant de personnes que possible », a raconté Jeffery Williams, aka Young Thug. Il en a profité pour exprimer son dégoût face aux montants anormalement élevés fixés à l’encontre de certains prisonniers.

Le soir-même, les détenus libérés ont pu profiter d’un repas en famille. Les images de leur sortie serviront peut-être à réaliser un prochain clip vidéo. Les deux artistes ont aussi précisé qu’ils comptent répéter l’opération à l’avenir. Ils espèrent inspirer d’autres personnes ayant les moyens de faire de même.

Source : WSB-TV

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